Un journalier afro-américain arrive devant sa modeste habitation en bois à deux pas d’un champ de coton, revenant du champ. Il est mal vêtu, sa chemise est déchirée. Désinvolte, il retire son chapeau de paille puis le jette au loin. Il se met à chanter une chanson rythmée et ses lèvres, outrageusement soulignées, prouvent le parfait synchronisme des images et du son. Il riboule des yeux et se dandine au rythme de la mélodie. Il annonce alors une deuxième chanson, c’est une romance à la fin de laquelle il salue puis présente, assis sur un tabouret, la dernière chanson, une autre romance. À la fin, il se lève et salue en direction de la caméra.