Sweetback, le héros est au début un petit gigolo qui anime des shows pornographiques dans une maison close. Son proxénète le loue à la police pour effectuer un faux témoignage. Pendant le trajet, les agents de police tombent sur une manifestation pro-black et arrêtent un des leaders du mouvement. Alors qu’ils sont en train de passer à tabac le jeune révolutionnaire, Sweetback sort de son mutisme et tue ces policiers.Le film prend alors une autre tournure, notre héros a fait un grand pas pour sortir de cette immense spirale de passivité. La suite des évéments se résume assez bien par l’expression « Running Movie », où Sweetback est en cavale et tente d’échapper à cette interminable traque. Il va passer dans de multiples ghettos avant d’atteindre la frontière mexicaine.Le film nous présente une multitude d’éléments cycliques, du montage à la thématique, dans lesquels Sweetback passe et semble s’être libéré.