Au cours de la décennie 1960-1970, Paris a connu l’une des plus grandes métamorphoses de son histoire. Le changement du paysage urbain s’est accompagné d’un changement de peuplement, mettant fin à 10 siècles de mixité sociale. La gentrification de la capitale ou si’ l’on préfère sa boboisation s’est opérée sur ce que le grand historien Louis Chevalier a appelé « Les ruines de Subure ». C’est cette ville disparue, cette métropole engloutie à l’image du légendaire royaume d’Ys que le film documentaire « Si Paname m'était conté. Paris, années 50 » restitue avec une émotion poignante à travers les images, les bruits, les chansons et les témoignages des écrivains de l’époque.