Aux îles Féroé, une équipe de biologistes étudie ces plantes maritimes dans le but d'améliorer l'élevage du saumon, et permettre d'éviter le recours aux médicaments ou aux produits chimiques. A Munich, d'autres se consacrent à une algue minuscule, dont la forte teneur en huile pourrait à terme remplacer le pétrole. La fibre de carbone que l'on en obtient tient la dragée haute aux énergies fossiles. En France, on cherche à assainir l'air à l'aide d'une tour aux allures de colonne Morris. Cette dernière absorbe une tonne de CO₂ par an, soit la performance de plusieurs dizaines d'arbres, et la transforme en oxygène.