Dans un roman publié la veille du meurtre d’un agent immobilier véreux, un auteur, ancien ténor du barreau, vient de révéler – sous couvert de fiction – les secrets intimes et professionnels des habitants du petit village dans lequel il habite depuis toujours. L'ouvrage semble bien être à l'origine de la mort d'un des « personnages » réels de cette fiction qui colle beaucoup trop à la réalité… Peut-on tout dire et tout faire sous couvert d'une œuvre ? Comment la justice peut-elle arbitrer entre liberté de création, diffamation et protection de la vie privée ?